Ad, Tom, la camio et le Chili
Chers amis, chères familles,
Gravir un volcan en activité… Check ! Naviguer au milieu des dauphins… Check ! Se baigner dans des lacs carrément idylliques… Check ! Camper au milieu du désert… Check ! Dormir à 4300m entre geysers d’un côté et lamas de l’autre… Check ! Passer la frontière chilienne… Non check... Abandonner la camio à un colombien à la frontière chilienne et arriver à Lima en stop… Check ! Vous l’aurez compris, ça bouge pas mal de notre côté.
Le but de cet article ne va pas être de vous faire un éloge du Chili et de l’impressionnante diversité de paysages qui le compose, mais bien de vous faire part des dernières nouvelles concernant le projet, la camio et les quelques embuches auxquelles nous avons fait face.
Depuis Santiago, nous avons eu le temps de voir du pays, et quel pays ! Entre la région des lacs et volcans dans le sud, les montagnes, l’océan pacifique, le désert d’Atacama et ses énormes plateaux où gambadent des lamas, il n’y pas un jour ou nous n’avons pas pu nous extasier devant toutes ces merveilles de la nature. Les photos en parleront mieux mais il est sur que la beauté et la pureté de tous ces endroits place la barre bien haute pour nos prochaines découvertes. De plus, inutile de préciser à quel point nous profitons de la liberté que nous offre notre chère camio. En effet, notre quatrième compagnon de voyage nous permet, en plus d’accéder à tous ces endroits magiques, de nous dégoter des emplacements de camping, sauvage entendons nous bien, hors du commun. En bref, c’est des étoiles plein les yeux que nous avons pris route pour le Pérou afin d’y retrouver Nat, sans savoir que le Chili nous réservait une dernière surprise…
Venons-en à l’essentiel. Après 20 jours sans encombre, c’est avec entrain que nous nous dirigions vers Lima. Arrivés à la frontière, nous entamions les lubies administratives en rigueur dans ces chères institutions douanières : une première file, un premier guichet, une deuxième file, un autre guichet, etc., etc. Bref après 30 minutes d’allées et venues, nous trouvions enfin le dernier bureau qui était censé nous donner l’autorisation de quitter le territoire chilien avec la voiture. Malheureusement, même après toutes ces péripéties, il a fallu qu’un douanier nous dise gentiment que, n’étant pas résident chilien, la voiture n’était pas habilitée à circuler hors du territoire. Après de longues négociation avec le douanier, le chef douanier, les chiliens et péruviens qui n’avaient, bien sûr, rien d’autre à faire que mettre leur nez dans nos histoires, nous n’avons pas eu d’autre choix que de rebrousser chemin. Loin de miner notre morale, et sous les conseils de notre sauveur, toujours le même, Christophe, nous avons filé chez le premier notaire afin de ‘rapidement’ faire un changement de propriétaire. Nous avons donc lancé les procédures pour mettre la voiture au nom de Christophe, qui, étant résident chilien, pourra nous procurer une procuration qui nous permettra de continuer notre vagabondage (normalement, selon les douaniers et le notaire, Comme cela, ça passe… Croisons les doigts).
Bref, encore une fois grâce à nos contacts, nous avons mis la voiture en dépôt chez Fernando, habitant à la frontière, le temps de régler ces quelques petits détails. Une fois toutes les transactions signées et les adieux à la camio faits, nous sommes partis à l’assaut du Pérou. Le stop, et du coup la rencontre d’un extraordinaire chauffeur poids lourd péruvien, combiné à un premier bus nocturne, nous a permis d’enfin arriver à Lima!
Voilà maintenant 6 jours que nous sommes ici et 6 jours que nous vivons au rythme de l’extraordinaire famille de Rosa, qui nous accueille. Nous avons déjà fini notre première semaine de projet mais ça, ça sera pour les prochain chapitre (qui devrait arriver fin de semaine prochaine) et dans lequel nous vous en dirons plus sur ce magnifique projet et de cette ‘’famille’’ qui fourni, gratuitement, des soins kinés à plus de 130 enfants des bidonvilles.
On ne résiste pendant pas à vous partager, en avant première, un petit montage réalisé par notre comparse belge (Alexandre Eggermont, cfr. prochain article) qui a partagé ces premiers jours de projet avec nous.
On vous donne donc rendez-vous fin de semaine prochaine pour en savoir plus sur cette nouvelle assoc’ et ce nouveau pays !
Hasta luego todos.
Gravir un volcan en activité… Check ! Naviguer au milieu des dauphins… Check ! Se baigner dans des lacs carrément idylliques… Check ! Camper au milieu du désert… Check ! Dormir à 4300m entre geysers d’un côté et lamas de l’autre… Check ! Passer la frontière chilienne… Non check... Abandonner la camio à un colombien à la frontière chilienne et arriver à Lima en stop… Check ! Vous l’aurez compris, ça bouge pas mal de notre côté.
Le but de cet article ne va pas être de vous faire un éloge du Chili et de l’impressionnante diversité de paysages qui le compose, mais bien de vous faire part des dernières nouvelles concernant le projet, la camio et les quelques embuches auxquelles nous avons fait face.
Depuis Santiago, nous avons eu le temps de voir du pays, et quel pays ! Entre la région des lacs et volcans dans le sud, les montagnes, l’océan pacifique, le désert d’Atacama et ses énormes plateaux où gambadent des lamas, il n’y pas un jour ou nous n’avons pas pu nous extasier devant toutes ces merveilles de la nature. Les photos en parleront mieux mais il est sur que la beauté et la pureté de tous ces endroits place la barre bien haute pour nos prochaines découvertes. De plus, inutile de préciser à quel point nous profitons de la liberté que nous offre notre chère camio. En effet, notre quatrième compagnon de voyage nous permet, en plus d’accéder à tous ces endroits magiques, de nous dégoter des emplacements de camping, sauvage entendons nous bien, hors du commun. En bref, c’est des étoiles plein les yeux que nous avons pris route pour le Pérou afin d’y retrouver Nat, sans savoir que le Chili nous réservait une dernière surprise…
Venons-en à l’essentiel. Après 20 jours sans encombre, c’est avec entrain que nous nous dirigions vers Lima. Arrivés à la frontière, nous entamions les lubies administratives en rigueur dans ces chères institutions douanières : une première file, un premier guichet, une deuxième file, un autre guichet, etc., etc. Bref après 30 minutes d’allées et venues, nous trouvions enfin le dernier bureau qui était censé nous donner l’autorisation de quitter le territoire chilien avec la voiture. Malheureusement, même après toutes ces péripéties, il a fallu qu’un douanier nous dise gentiment que, n’étant pas résident chilien, la voiture n’était pas habilitée à circuler hors du territoire. Après de longues négociation avec le douanier, le chef douanier, les chiliens et péruviens qui n’avaient, bien sûr, rien d’autre à faire que mettre leur nez dans nos histoires, nous n’avons pas eu d’autre choix que de rebrousser chemin. Loin de miner notre morale, et sous les conseils de notre sauveur, toujours le même, Christophe, nous avons filé chez le premier notaire afin de ‘rapidement’ faire un changement de propriétaire. Nous avons donc lancé les procédures pour mettre la voiture au nom de Christophe, qui, étant résident chilien, pourra nous procurer une procuration qui nous permettra de continuer notre vagabondage (normalement, selon les douaniers et le notaire, Comme cela, ça passe… Croisons les doigts).
Bref, encore une fois grâce à nos contacts, nous avons mis la voiture en dépôt chez Fernando, habitant à la frontière, le temps de régler ces quelques petits détails. Une fois toutes les transactions signées et les adieux à la camio faits, nous sommes partis à l’assaut du Pérou. Le stop, et du coup la rencontre d’un extraordinaire chauffeur poids lourd péruvien, combiné à un premier bus nocturne, nous a permis d’enfin arriver à Lima!
Voilà maintenant 6 jours que nous sommes ici et 6 jours que nous vivons au rythme de l’extraordinaire famille de Rosa, qui nous accueille. Nous avons déjà fini notre première semaine de projet mais ça, ça sera pour les prochain chapitre (qui devrait arriver fin de semaine prochaine) et dans lequel nous vous en dirons plus sur ce magnifique projet et de cette ‘’famille’’ qui fourni, gratuitement, des soins kinés à plus de 130 enfants des bidonvilles.
On ne résiste pendant pas à vous partager, en avant première, un petit montage réalisé par notre comparse belge (Alexandre Eggermont, cfr. prochain article) qui a partagé ces premiers jours de projet avec nous.
On vous donne donc rendez-vous fin de semaine prochaine pour en savoir plus sur cette nouvelle assoc’ et ce nouveau pays !
Hasta luego todos.
Souvenirs PANAMÉENS pour Nat
Retour 7 ans en arrière en ce qui me concerne*. Evidemment, rien n’a changé : les panaméens mangent toujours autant de riz (et surtout beaucoup trop), sont toujours aussi paresseux, résignés et légèrement hypocrites, regardent toujours autant la télé, boivent encore de la bière dans des verres en frigolite , écoutent toujours le même reggaeton, conduisent toujours des voitures tunées, et possèdent encore et toujours le dernier modèle du gsm le plus multifonction du marché.
Mais au Panama il y a aussi…
… Les abrazos et les besos avec mes petits élèves ( qui aujourd’hui sont des ado..), la retrouvaille hyper touchante avec mes maestras adorées, mon abuela ( grand-mère) qui n’a pas pris une ride, ma famille d’accueil, mes voisins et surtout les senteurs, les fruits, les champs de cane à sucre, les vaqueros ( cowboys) et le riz à perte de vue de mon village d’Alanje
Prise d'une ’envie de bouger loin des téléviseurs allumés, je me suis laissée allée vers la mer rencontrer d’autres voyageurs et de nouveaux horizons.
Et puis.. après une course folle en taxi dans les bidonvilles de Lima, j'ai retrouvé les deux zwavres aussi bronzés que fatigués de leurs aventures chiliennes.
* Année 2007 -2008 Au Panama pour un projet humanitaire dans une école de village
Mais au Panama il y a aussi…
… Les abrazos et les besos avec mes petits élèves ( qui aujourd’hui sont des ado..), la retrouvaille hyper touchante avec mes maestras adorées, mon abuela ( grand-mère) qui n’a pas pris une ride, ma famille d’accueil, mes voisins et surtout les senteurs, les fruits, les champs de cane à sucre, les vaqueros ( cowboys) et le riz à perte de vue de mon village d’Alanje
Prise d'une ’envie de bouger loin des téléviseurs allumés, je me suis laissée allée vers la mer rencontrer d’autres voyageurs et de nouveaux horizons.
Et puis.. après une course folle en taxi dans les bidonvilles de Lima, j'ai retrouvé les deux zwavres aussi bronzés que fatigués de leurs aventures chiliennes.
* Année 2007 -2008 Au Panama pour un projet humanitaire dans une école de village