Hola todos,
Nouvelle ville, nouvelles aventures, nouvelles rencontres, nouveau projet… Nous vous avions laissé, la dernière fois, à notre arrivée, non sans péripéties, à Lima, dans l’extraordinaire famille de Rosa. Entre son fils, sa fille, sa belle fille, sa petite fille, sa sœur, son frère et les 9 volontaires belges vivant dans sa charmante maison, autant vous dire qu’il y a de l’ambiance. Mama Rosa, est une sacrée dame, dont le travail et dévouement quotidien pour ses concitoyens les plus pauvres nous a tous les trois trop touchés. En plus de fournir des soins kiné gratuits à plus de 130 enfants des bidonvilles, grâce à l’aide de volontaires, pour l’instant, 4 jeunes belges de l’UCL fraichement diplômés, Rosa se bat pour améliorer l’éducation, pour fournir à manger aux plus démunis, pour améliorer les soins de santé… Bref, tout un programme qui ne lui laisse pas une seule seconde de répit. Ne bénéficiant toujours pas d’un vrai statut juridique, ni d’aide de l’état, elle doit surtout compter sur des initiatives privées, ce qui complique encore son travail. Grâce à vous, nous avons pu l’aider un peu dans son combat en lui offrant du matériel pour sa salle de consultation, ainsi qu’un gueulophone lui permettant de s’annoncer lorsqu’elle arrive dans d’autres quartiers afin de fournir ses soins. Et, à l’instant, Tom vient de filer à l’hôpital afin d’aider une petite fille dont Rosa s’occupe ayant de graves problèmes de santé mais dont les parents n’ont pas les moyens de payer les soins, s’élevant à 500 Soles (plus ou moins 130 Euros). Un tout grand merci pour eux !!
Niveau projet, l’idée de base de Rosa était de nous confier deux groupes d’une dizaine d’enfants, de 8 à 12 ans. On en animerait un le matin et un autre l’après midi. La liste était prête, les horaires étaient annoncés. Direction donc, le premier jour, vers notre petit local perché au sommet d’un cerro, avec la même curiosité , appréhension et excitation que la première fois. À notre arrivée, pas un enfant, dix minutes plus tard, toujours pas d’enfant… l’organisation Sud américaine, encore et toujours… Après une petite discussion avec le responsable de notre local, nous comprenons que nous aurons les enfants uniquement l’après-midi, et tous ensembles, nous reviendrons donc dans quelques heures. Et effectivement, lors de notre deuxième venue, quelques petites bouilles nous attendent curieusement. Chouette, c’est parti.
Premier constat, les enfants dont on s’occupe ici vivent dans des conditions bien différentes de ceux rencontrés à Santiago. Si les premiers souffraient surtout de la violence régnant dans leur quartier, ici, c’est vraiment la pauvreté qui domine. Le barrio dans lequel nous nous trouvons n’est pas fourni en eau courante, ni en électricité, les maisons sont faites de tôles, de bois et de pierres, les routes sont à peine praticables en voiture. Souvent, les enfants sont livrés à eux même lorsque les parents travaillent et ce sont les grandes sœurs, pas toujours si grande que ça, qui ont la garde des plus petits. Au niveau de nos activités, le constat est le même qu’à Fondacio, pas facile d’essayer de cadrer des enfants n’ayant pas l’habitude qu’on s’occupe d’eux, et ayant des âges allant de 2 à 13 ans. Ceci dit, nous avons déjà beaucoup appris de notre première expérience et nous parviendrons donc quand même à faire, plus ou moins, ce que nous avions programmé. Capitan clase vit des aventures incroyables au Pérou, El Principito est de plus en plus à l’aise dans son rôle, nos fardes se remplissent chaque jour un peu plus de dessins et notre imagination niveau bricolages ne cesse de croitre.
Bilan : deux semaines d’animation, c’est beaucoup mieux, même si c’est toujours frustrant de quitter les enfants et de ne pas savoir s’ils auront encore l’occasion de venir se changer les idées dans leur local, à présent coloré (voir photos). Le projet prend de plus en plus forme, nos objectifs sont de plus en plus clairs, nous savons mieux vers où nous voulons aller. Il nous reste évidement encore pas mal de choses à faire et à apprendre. Prochain objectif : travailler un autre compte que le Principito, plus simple, afin que les contes aient une place encore plus importante lors de nos activités.
Ce soir, nous filons, avec deux des volontaires belges, Damien et Bertrand, pour une semaine à Iquitos, ville au Nord Est du Pérou, en pleine forêt amazonienne. Ensuite, direction le Chili afin de récupérer, on l’espère, notre chère voiture.
On vous embrasse, on pense encore et toujours à vous, grâce à qui nous avons la chance de vivre tout ce que l’on vit.
Abrazos !
Tom, Nat, Ad.
PS: Les photos du projet sont dans l'onglet 'photo. Ci-dessous petit aperçu de nos escapades du Weekend.
Nouvelle ville, nouvelles aventures, nouvelles rencontres, nouveau projet… Nous vous avions laissé, la dernière fois, à notre arrivée, non sans péripéties, à Lima, dans l’extraordinaire famille de Rosa. Entre son fils, sa fille, sa belle fille, sa petite fille, sa sœur, son frère et les 9 volontaires belges vivant dans sa charmante maison, autant vous dire qu’il y a de l’ambiance. Mama Rosa, est une sacrée dame, dont le travail et dévouement quotidien pour ses concitoyens les plus pauvres nous a tous les trois trop touchés. En plus de fournir des soins kiné gratuits à plus de 130 enfants des bidonvilles, grâce à l’aide de volontaires, pour l’instant, 4 jeunes belges de l’UCL fraichement diplômés, Rosa se bat pour améliorer l’éducation, pour fournir à manger aux plus démunis, pour améliorer les soins de santé… Bref, tout un programme qui ne lui laisse pas une seule seconde de répit. Ne bénéficiant toujours pas d’un vrai statut juridique, ni d’aide de l’état, elle doit surtout compter sur des initiatives privées, ce qui complique encore son travail. Grâce à vous, nous avons pu l’aider un peu dans son combat en lui offrant du matériel pour sa salle de consultation, ainsi qu’un gueulophone lui permettant de s’annoncer lorsqu’elle arrive dans d’autres quartiers afin de fournir ses soins. Et, à l’instant, Tom vient de filer à l’hôpital afin d’aider une petite fille dont Rosa s’occupe ayant de graves problèmes de santé mais dont les parents n’ont pas les moyens de payer les soins, s’élevant à 500 Soles (plus ou moins 130 Euros). Un tout grand merci pour eux !!
Niveau projet, l’idée de base de Rosa était de nous confier deux groupes d’une dizaine d’enfants, de 8 à 12 ans. On en animerait un le matin et un autre l’après midi. La liste était prête, les horaires étaient annoncés. Direction donc, le premier jour, vers notre petit local perché au sommet d’un cerro, avec la même curiosité , appréhension et excitation que la première fois. À notre arrivée, pas un enfant, dix minutes plus tard, toujours pas d’enfant… l’organisation Sud américaine, encore et toujours… Après une petite discussion avec le responsable de notre local, nous comprenons que nous aurons les enfants uniquement l’après-midi, et tous ensembles, nous reviendrons donc dans quelques heures. Et effectivement, lors de notre deuxième venue, quelques petites bouilles nous attendent curieusement. Chouette, c’est parti.
Premier constat, les enfants dont on s’occupe ici vivent dans des conditions bien différentes de ceux rencontrés à Santiago. Si les premiers souffraient surtout de la violence régnant dans leur quartier, ici, c’est vraiment la pauvreté qui domine. Le barrio dans lequel nous nous trouvons n’est pas fourni en eau courante, ni en électricité, les maisons sont faites de tôles, de bois et de pierres, les routes sont à peine praticables en voiture. Souvent, les enfants sont livrés à eux même lorsque les parents travaillent et ce sont les grandes sœurs, pas toujours si grande que ça, qui ont la garde des plus petits. Au niveau de nos activités, le constat est le même qu’à Fondacio, pas facile d’essayer de cadrer des enfants n’ayant pas l’habitude qu’on s’occupe d’eux, et ayant des âges allant de 2 à 13 ans. Ceci dit, nous avons déjà beaucoup appris de notre première expérience et nous parviendrons donc quand même à faire, plus ou moins, ce que nous avions programmé. Capitan clase vit des aventures incroyables au Pérou, El Principito est de plus en plus à l’aise dans son rôle, nos fardes se remplissent chaque jour un peu plus de dessins et notre imagination niveau bricolages ne cesse de croitre.
Bilan : deux semaines d’animation, c’est beaucoup mieux, même si c’est toujours frustrant de quitter les enfants et de ne pas savoir s’ils auront encore l’occasion de venir se changer les idées dans leur local, à présent coloré (voir photos). Le projet prend de plus en plus forme, nos objectifs sont de plus en plus clairs, nous savons mieux vers où nous voulons aller. Il nous reste évidement encore pas mal de choses à faire et à apprendre. Prochain objectif : travailler un autre compte que le Principito, plus simple, afin que les contes aient une place encore plus importante lors de nos activités.
Ce soir, nous filons, avec deux des volontaires belges, Damien et Bertrand, pour une semaine à Iquitos, ville au Nord Est du Pérou, en pleine forêt amazonienne. Ensuite, direction le Chili afin de récupérer, on l’espère, notre chère voiture.
On vous embrasse, on pense encore et toujours à vous, grâce à qui nous avons la chance de vivre tout ce que l’on vit.
Abrazos !
Tom, Nat, Ad.
PS: Les photos du projet sont dans l'onglet 'photo. Ci-dessous petit aperçu de nos escapades du Weekend.