“Por favor… Pintame un cordero ». Tom s’exerce depuis une semaine sur cette réplique culte du Petit Prince. El principito nous accompagnera pour les quelques mois à venir et nous, et bien, on s’entraine à conter cette jolie histoire en espagnol. Ce n’est pas encore gagné, mais on y est presque. On vous en reparle dans le prochain article, c’est promis. J - 4 avant le projet pour Fundacio. On est dans les starting block.
Ca, c’était pour vous mettre un peu dans le bain et vous faire un peu miroiter avant la grande nouvelle de la semaine. Comment vous mettre par écrit ce grand moment dans la vie d’un homme (et de deux filles) ? Je pourrais vous parler de l’euphorie contenue dans l’officina du vendeur lors de l’importante signature et des échanges de nos trois regards brillants de soulagement. Je pourrais aussi vous décrire les yeux étincelant de fierté de l’un et les cris de joies des unes, une fois les clés en main. Je pourrais finalement vous parler du faux air détaché de Tom dès les premières manœuvres et des regards inquiets des ses deux compañeras. Mais, on va tous les trois s’en tenir à un simple, YES ! Du haut de son mètre 50 et de ses quelques tonnes, Notre pick up trône fièrement sur un parking de Santiago depuis hier matin, jeudi 13 Février 11h45.
Stop. Rewind. Pick-Up ? Pardon ? On vous baratine les oreilles avec une camionnette depuis à peu près 1 an et demi et nous voilà propriétaire d’une Nissan D 21, sorte de grosse voiture mi jeep/ mi camion, typique des films Américains. Cherchez l’erreur. Il n’y en a pas. On est les premiers surpris. L’histoire est simple, chaque jour nous rêvions de notre camio style VW pleine de couleurs, remplie de livres et décorée de vos magnifiques minois et nous passions en revue la moindre annonce du site de Chileauto.cl. On a d’ailleurs effectué pas mal de kilomètres en bus du Nord au Sud et de l’Est à l Ouest de Santiago et on a vu quelques Kia Besta, Huyndai Hiace Hiace et l’une ou l’autre Chevrolet du style (tout ça ne vous dira certainement pas grand-chose, mais si vous googlez ça, vous pourriez imaginer notre enthousiasme devant chacune d’elle). Seulement voilà, on doit tenir à peu près 15.000 km sur des routes qui, pour la plupart des pays, se résumeront à la Panaméricaine (énorme route qui part de l’Argentine au Canada) mais qui risquent de nous en faire voir de toutes les couleurs au niveau de la Bolivie. C’est un 10% de risque que nous avons décidé de ne pas prendre pour laisser là nos rêves Hippies et retomber les pieds sur terre. Et puis, pour la petite anecdote, en espagnol chilien ‘una camioneta’ c’est un pick-up et pas une camionnette. On n’est pas tellement à coté de l’objectif finalement.
Du coup, nous voilà partis dans une course – poursuite de Nissan D21, Chevrolet Luv ou Nissan Terrano sous les conseils d’un ami français, rencontré par hasard dans un garage chilien que nous avait conseillé un ami belge (Viva Chile !). Et puis, d’annonce en annonce et de contact en contact nous avons finalement dégoté cette petite perle grise (petite merveille). Et c’est finalement Christophe, cousin lointain de Nat, et sur le coup depuis le début qui nous aura aidés à traverser toutes les mailles du filet des magouilles (Un énorme merci à lui). Enfin, on l’espère. Il ne reste plus qu’à coller tous nos stickers et à acheter une sorte de toit pour le coffre et enfin, nous serons prêts à larguer les amarres.
Niveau dodo, squat et compagnie, je pense qu’on vous avait abandonné aux nuits mouvementées de notre auberge Providencia. Et bien, depuis, nous avons eu la casa de Hugo à prêter pour une grosse semaine. Là, on a pu mettre notre productivité à son apogée, tout en jonglant avec un chien complètement givré, Nike, qui en une semaine à réussi à manger une armoire, réduire un livre en miettes, arracher sa laisse, faire tomber le bbq, manger notre unique plaque de chocolat belge et un malheureux guacamole préparé avec amour. Un perroquet hurleur et un hamster obnubilé par sa roue, ont également fait partie de notre quotidien. Un joyeux cirque que nous avons quitté il y a deux jours pour squatter le canapé de Camille (cousine de Tom) et Thomas au 9ième étage d’un immeuble avec piscine. Ce soir, fini le squat, on repart à l’auberge rencontrer de nouveaux copains backpackers et Ludo notre ami réceptionniste.
On est en train de ranger nos affaires, il nous reste 13 jours à Santiago dont 7 de projet, et on commence à avoir envie de voir autre chose que des buildings. D’ici là, El principito nous attend bien sagement au milieu de ses pages et nous on clôt aussitôt notre second chapitre en pensant très fort à vous tous, on espère que les exams et rentrées se sont bien déroulés pour les uns et que le boulot va bien pour les autres.
Abrazos !
Ps : Tom a grimpé son premier grand sommet chilien: 4950 m et une vue grandiose sur la Cordillère. On l’a retrouvé le soir même complètement out et tout cramé.
Ca, c’était pour vous mettre un peu dans le bain et vous faire un peu miroiter avant la grande nouvelle de la semaine. Comment vous mettre par écrit ce grand moment dans la vie d’un homme (et de deux filles) ? Je pourrais vous parler de l’euphorie contenue dans l’officina du vendeur lors de l’importante signature et des échanges de nos trois regards brillants de soulagement. Je pourrais aussi vous décrire les yeux étincelant de fierté de l’un et les cris de joies des unes, une fois les clés en main. Je pourrais finalement vous parler du faux air détaché de Tom dès les premières manœuvres et des regards inquiets des ses deux compañeras. Mais, on va tous les trois s’en tenir à un simple, YES ! Du haut de son mètre 50 et de ses quelques tonnes, Notre pick up trône fièrement sur un parking de Santiago depuis hier matin, jeudi 13 Février 11h45.
Stop. Rewind. Pick-Up ? Pardon ? On vous baratine les oreilles avec une camionnette depuis à peu près 1 an et demi et nous voilà propriétaire d’une Nissan D 21, sorte de grosse voiture mi jeep/ mi camion, typique des films Américains. Cherchez l’erreur. Il n’y en a pas. On est les premiers surpris. L’histoire est simple, chaque jour nous rêvions de notre camio style VW pleine de couleurs, remplie de livres et décorée de vos magnifiques minois et nous passions en revue la moindre annonce du site de Chileauto.cl. On a d’ailleurs effectué pas mal de kilomètres en bus du Nord au Sud et de l’Est à l Ouest de Santiago et on a vu quelques Kia Besta, Huyndai Hiace Hiace et l’une ou l’autre Chevrolet du style (tout ça ne vous dira certainement pas grand-chose, mais si vous googlez ça, vous pourriez imaginer notre enthousiasme devant chacune d’elle). Seulement voilà, on doit tenir à peu près 15.000 km sur des routes qui, pour la plupart des pays, se résumeront à la Panaméricaine (énorme route qui part de l’Argentine au Canada) mais qui risquent de nous en faire voir de toutes les couleurs au niveau de la Bolivie. C’est un 10% de risque que nous avons décidé de ne pas prendre pour laisser là nos rêves Hippies et retomber les pieds sur terre. Et puis, pour la petite anecdote, en espagnol chilien ‘una camioneta’ c’est un pick-up et pas une camionnette. On n’est pas tellement à coté de l’objectif finalement.
Du coup, nous voilà partis dans une course – poursuite de Nissan D21, Chevrolet Luv ou Nissan Terrano sous les conseils d’un ami français, rencontré par hasard dans un garage chilien que nous avait conseillé un ami belge (Viva Chile !). Et puis, d’annonce en annonce et de contact en contact nous avons finalement dégoté cette petite perle grise (petite merveille). Et c’est finalement Christophe, cousin lointain de Nat, et sur le coup depuis le début qui nous aura aidés à traverser toutes les mailles du filet des magouilles (Un énorme merci à lui). Enfin, on l’espère. Il ne reste plus qu’à coller tous nos stickers et à acheter une sorte de toit pour le coffre et enfin, nous serons prêts à larguer les amarres.
Niveau dodo, squat et compagnie, je pense qu’on vous avait abandonné aux nuits mouvementées de notre auberge Providencia. Et bien, depuis, nous avons eu la casa de Hugo à prêter pour une grosse semaine. Là, on a pu mettre notre productivité à son apogée, tout en jonglant avec un chien complètement givré, Nike, qui en une semaine à réussi à manger une armoire, réduire un livre en miettes, arracher sa laisse, faire tomber le bbq, manger notre unique plaque de chocolat belge et un malheureux guacamole préparé avec amour. Un perroquet hurleur et un hamster obnubilé par sa roue, ont également fait partie de notre quotidien. Un joyeux cirque que nous avons quitté il y a deux jours pour squatter le canapé de Camille (cousine de Tom) et Thomas au 9ième étage d’un immeuble avec piscine. Ce soir, fini le squat, on repart à l’auberge rencontrer de nouveaux copains backpackers et Ludo notre ami réceptionniste.
On est en train de ranger nos affaires, il nous reste 13 jours à Santiago dont 7 de projet, et on commence à avoir envie de voir autre chose que des buildings. D’ici là, El principito nous attend bien sagement au milieu de ses pages et nous on clôt aussitôt notre second chapitre en pensant très fort à vous tous, on espère que les exams et rentrées se sont bien déroulés pour les uns et que le boulot va bien pour les autres.
Abrazos !
Ps : Tom a grimpé son premier grand sommet chilien: 4950 m et une vue grandiose sur la Cordillère. On l’a retrouvé le soir même complètement out et tout cramé.