Hola tout le monde,
Last but not least, voici le der des der, pas né de la dernière pluie (quoique vu le temps en Belgique…), vamos, un petit dernier de notre longue route, rira bien qui rira le dernier, les derniers seront les premiers - enfin ça, bof, on ne serait pas contre, mais on va d’abord profiter des douceurs belges et de ses charmants gaulois - enfin bref le dernier article de Pour une histoire et de son aventure aux airs latinos.
De bus en bus, de steak en steak, de maté en maté, et un dernier empanadas jamon y queso pour la route, nous entamons nos derniers kilomètres au pays du dieu Messi (pas mécontents de ne plus croiser son regard à chaque coin de rue, sur chaque édifice et sur chaque vitrine) dans l’espoir d’apposer un dernier cachet sur notre passeport déjà bien garni - à l'exception peut être de celui de Nat resté entre les mains d’une cholita bolivienne. Chaque frontière a ses histoires, et celle-ci n’a évidemment pas dérogé à la règle. Fin de voyage, fin de budget, on opte pour un bus plutôt barato (entendez, vraiment bon marché), et nous voilà entouré d’une belle bande d’argentines aux pratiques gentiment mafieuses qui nous vaudront quelques heures d’attente au poste frontalier... Cette joyeuse bande, pas encore totalement experte en la matière, s’adonne à un certain trafique de maté (herbe à thé locale consommée par kilos par tout argentin qui se respecte) et de cigarettes auquel nous participerons, un peu ( carrément, même ) malgré nous. En principe, les quantités astronomiques qu’elles transportent afin de faire du commerce au Chili, sont autorisées à passer la frontière uniquement par petite quantité personnelles. Résultat la joyeuse équipe se met en tête de refiler quelques sacs d'herbes par ci par là à tous les pigeons du bus (nous donc…), tout ça sous le charme de leur cils battants. Mwai. Avec nos aires de gringo, nous traverserons la frontière armés de quelques kilos de maté, et quelques fardes de cigarettes chacun, sans la moindre suspicion. Elles, malgré leurs yeux « innocents », non. Il s’en suit une course poursuite rocambolesque entre le bus et le poste de contrôle, le maté vole et les cigarettes se cachent sous les sièges mais pas suffisamment pour échapper à l’œil vigilant du douanier. Bref, la situation est cocasse.
Quelques heures plus tard, retour à la case départ. On ressort la carte Bip (carte du métro de Santiago), et on file avec un sentiment étrange vers la Casa C de Hugo, Virginie et leur marmaille. Les retrouvailles sont chaleureuses et nous offrent un premier avant goût belge avant le grand retour. Notre canapé lit nous y attend et nous parait immense après 7 mois passés dans notre chère tente Quechua, restée à Santiago, prête à vivre d’autres aventures avec d’autres voyageurs. La chance.
Une heure après l’arrivée, nous voilà déjà sur le terrain de foot de Fondacio, là où nous avions fait nos premiers pas en janvier. Quelques joueurs nous semblent familiers et les nouvelles recrues nous accueillent à bras ouverts. Le temps passe, mais rien ne change, décidément… Nos deux dernières semaines nous jonglons entre la fin du projet à la Biblioteca, dernier verre (ou deux, ou trois) avec Christophe histoire de parler une dernière fois de notre chère et tendre Nissan que nous n’oublions pas, derniers jeux de cartes, dernier city trip à travers les maisons colorées de Valparaiso, dernières rencontres, derniers mauvais coups (de soleil) de la couche d’ozone trouée lors de notre hommage à ski à cette majestueuse Cordillère, dernière engueulade, derniers fous rires, dernière nuit à trois, dernier jour, dernier Tétris avec nos sacs, dernier taxi, dernier avion… Et puis, vous.
Voilà, on est en Belgique et on vous écrit de Beauvechain, bien moins exotique, certes, mais, home sweet home. Pas facile d’atterrir, de se séparer et de reprendre ses marques, mais qu’est-ce que c’est bon de tous vous revoir.
Alors, que pensez-vous d’écouter une dernière fois (où plutôt encore une fois) nos aventures et de débriefer enfin ensemble du projet ? Les infos suivent mais gardez bien vos agendas à l’œil.
Et puis...On vous remercie tous du fond du cœur. On a vécu une expérience inoubliable et c’est un peu grâce à vous… Merci à vous qui nous avez suivis et encouragés, merci aux belges du bout du monde, merci à Axis et les autres, merci à Rosa, merci à Michele, Daniele, Secundo, merci à Gloria, merci à Fondacio, merci aux copains argentins, merci à la grande France qui même de l’autre côté du globe reste notre plus proche voisin, merci à tous les enfants et leur imagination débordante, et enfin, merci à tous ceux qui se sont trouvé sur notre route par hasard et l’ont rendue merveilleuse.
Les rencontres font les plus beaux voyages….
Ad, Nat et Tom.
PS: Un dernier abrazo pour la route
Last but not least, voici le der des der, pas né de la dernière pluie (quoique vu le temps en Belgique…), vamos, un petit dernier de notre longue route, rira bien qui rira le dernier, les derniers seront les premiers - enfin ça, bof, on ne serait pas contre, mais on va d’abord profiter des douceurs belges et de ses charmants gaulois - enfin bref le dernier article de Pour une histoire et de son aventure aux airs latinos.
De bus en bus, de steak en steak, de maté en maté, et un dernier empanadas jamon y queso pour la route, nous entamons nos derniers kilomètres au pays du dieu Messi (pas mécontents de ne plus croiser son regard à chaque coin de rue, sur chaque édifice et sur chaque vitrine) dans l’espoir d’apposer un dernier cachet sur notre passeport déjà bien garni - à l'exception peut être de celui de Nat resté entre les mains d’une cholita bolivienne. Chaque frontière a ses histoires, et celle-ci n’a évidemment pas dérogé à la règle. Fin de voyage, fin de budget, on opte pour un bus plutôt barato (entendez, vraiment bon marché), et nous voilà entouré d’une belle bande d’argentines aux pratiques gentiment mafieuses qui nous vaudront quelques heures d’attente au poste frontalier... Cette joyeuse bande, pas encore totalement experte en la matière, s’adonne à un certain trafique de maté (herbe à thé locale consommée par kilos par tout argentin qui se respecte) et de cigarettes auquel nous participerons, un peu ( carrément, même ) malgré nous. En principe, les quantités astronomiques qu’elles transportent afin de faire du commerce au Chili, sont autorisées à passer la frontière uniquement par petite quantité personnelles. Résultat la joyeuse équipe se met en tête de refiler quelques sacs d'herbes par ci par là à tous les pigeons du bus (nous donc…), tout ça sous le charme de leur cils battants. Mwai. Avec nos aires de gringo, nous traverserons la frontière armés de quelques kilos de maté, et quelques fardes de cigarettes chacun, sans la moindre suspicion. Elles, malgré leurs yeux « innocents », non. Il s’en suit une course poursuite rocambolesque entre le bus et le poste de contrôle, le maté vole et les cigarettes se cachent sous les sièges mais pas suffisamment pour échapper à l’œil vigilant du douanier. Bref, la situation est cocasse.
Quelques heures plus tard, retour à la case départ. On ressort la carte Bip (carte du métro de Santiago), et on file avec un sentiment étrange vers la Casa C de Hugo, Virginie et leur marmaille. Les retrouvailles sont chaleureuses et nous offrent un premier avant goût belge avant le grand retour. Notre canapé lit nous y attend et nous parait immense après 7 mois passés dans notre chère tente Quechua, restée à Santiago, prête à vivre d’autres aventures avec d’autres voyageurs. La chance.
Une heure après l’arrivée, nous voilà déjà sur le terrain de foot de Fondacio, là où nous avions fait nos premiers pas en janvier. Quelques joueurs nous semblent familiers et les nouvelles recrues nous accueillent à bras ouverts. Le temps passe, mais rien ne change, décidément… Nos deux dernières semaines nous jonglons entre la fin du projet à la Biblioteca, dernier verre (ou deux, ou trois) avec Christophe histoire de parler une dernière fois de notre chère et tendre Nissan que nous n’oublions pas, derniers jeux de cartes, dernier city trip à travers les maisons colorées de Valparaiso, dernières rencontres, derniers mauvais coups (de soleil) de la couche d’ozone trouée lors de notre hommage à ski à cette majestueuse Cordillère, dernière engueulade, derniers fous rires, dernière nuit à trois, dernier jour, dernier Tétris avec nos sacs, dernier taxi, dernier avion… Et puis, vous.
Voilà, on est en Belgique et on vous écrit de Beauvechain, bien moins exotique, certes, mais, home sweet home. Pas facile d’atterrir, de se séparer et de reprendre ses marques, mais qu’est-ce que c’est bon de tous vous revoir.
Alors, que pensez-vous d’écouter une dernière fois (où plutôt encore une fois) nos aventures et de débriefer enfin ensemble du projet ? Les infos suivent mais gardez bien vos agendas à l’œil.
Et puis...On vous remercie tous du fond du cœur. On a vécu une expérience inoubliable et c’est un peu grâce à vous… Merci à vous qui nous avez suivis et encouragés, merci aux belges du bout du monde, merci à Axis et les autres, merci à Rosa, merci à Michele, Daniele, Secundo, merci à Gloria, merci à Fondacio, merci aux copains argentins, merci à la grande France qui même de l’autre côté du globe reste notre plus proche voisin, merci à tous les enfants et leur imagination débordante, et enfin, merci à tous ceux qui se sont trouvé sur notre route par hasard et l’ont rendue merveilleuse.
Les rencontres font les plus beaux voyages….
Ad, Nat et Tom.
PS: Un dernier abrazo pour la route